La communauté de Sant’Edigio a organisé mardi 20 octobre une cérémonie interreligieuse rassemblant des responsables religieux du monde entier.
Ils étaient nombreux a répondre à l’invitation de la communauté de Sant-Edigio à Rome, ce mardi 20 octobre lors d’une cérémonie autour de la paix.
Vatican News rapporte que le Patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, le rabbin français, Haïm Korsia, Mohammed Abdelsalam Abdellatif, secrétaire général du Comité supérieur de la Fraternité humaine, qui a adressé un message du grand imam d’Al Azhar, ainsi que le représentant des bouddhistes Shoten Minegishi étaient tous présents et se sont tous exprimés.
Mohammed Abdelsalam Abdellatif a lu le message de Ahmed al-Tayeb, grand imam d’Al Azhar qui souhaite assister à « une nouvelle forme de mondialisation basée sur la fraternité humaine qui traite tous les êtres humains comme égaux en droits et en devoirs et renforce la coexistence sociale. »
De son côté le pape François s’est positionné pour la paix, « la priorité de toute politique » à ses yeux.
« Mettre fin à la guerre est un devoir urgent de tous les responsables politiques devant Dieu. La paix est la priorité de toute politique. Dieu demandera compte à celui qui n’a pas cherché la paix ou a attisé les tensions et les conflits de tous les jours, les mois, les années de guerre qui ont frappé les peuples ! ».
Ensemble vers une Fraternité plus humaine. pic.twitter.com/VisAB4OZk9
— Max Ondoa (@MaxOndoa) October 20, 2020
La rencontre qui avait pour thème « Personne n’est sauvé tout seul - Paix et Fraternité » s’est tenue en présence d’ambassadeurs et de responsables politiques venus des quatre coins du monde.
Ambassador Gingrich was honored to attend the International Meeting of Prayer for Peace “No One Is Saved Alone – Peace and Fraternity” hosted by @santegidionews. #fraternity2020 pic.twitter.com/sQvuIQD746
— U.S. in Holy See (@USinHolySee) October 20, 2020
Un Appel à la paix rédigé par les leaders religieux a été lu et remis aux politiciens présents. L’appel se positionne contre la guerre et en faveur de plus de fraternité.
« Les guerres et la paix, les pandémies et le soin sanitaire, la faim et l’accès à la nourriture, le réchauffement global et le développement durable, les déplacements de populations, l’élimination du risque nucléaire et la réduction des inégalités ne concernent pas seulement chaque nation en particulier. Nous le comprenons mieux aujourd’hui, dans un monde plein de connexions, mais qui souvent perd le sens de la fraternité. »
Les dirigeants religieux invitent les croyants du monde entier à penser avec un « nous » général et « riche de diversité ».
« Nous sommes sœurs et frères, tous ! Prions le Très-Haut afin que, après ce temps d’épreuve, il n’y ait plus « les autres », mais un grand « nous » riche de diversité. Il est temps de rêver de nouveau avec audace que la paix est possible, que la paix est nécessaire, qu’un monde sans guerres n’est pas une utopie. C’est pourquoi nous voulons dire une fois encore : ‘Jamais plus la guerre !' »
L’appel se positionne également en faveur d’un « dialogue loyal, persévérant et courageux » qui serait « un antidote au manque de confiance, aux divisions et à la violence ». Et encourage les « femmes et hommes de bonne volonté à être des « artisans de paix ».
C.P